< L'inconscient par le Docteur Nasio
Transcription du podcast du Docteur Juan-David Nasio "L'inconscient" de France Inter
Chers auditeurs bonjour,
Introduction
C'est pour moi un vrai plaisir de m'adresser à vous.
J'ai accepté l'invitation de France Inter pour vous parler de mon travail parce que j'aime transmettre ce que j'ai appris sur les sentiments humains, sur l'amour, sur l'agressivité, sur la tristesse et sur la culpabilité. Bref sur toutes les émotions que nous vivons au quotidien.
Mais il y a une autre intention plus importante encore qui m'a poussé à accepter de créer cette émission l'inconscient.
Pourquoi ce podcast sur l'inconscient ?
Je voudrais vous raconter des histoires de patients en vous parlant des émotions. Je voudrais vous inciter à réfléchir et à penser à vous-même. J'aimerais qu'en m'écoutant vous reviennent des souvenirs ou s'éveilleront vous des sensations évocatrices de votre passé.
C'est pour cette raison que lorsque je vous parle. Je ne m'adresse pas globalement à tous les auditeurs mais à chacun de vous personnellement.
Je souhaite que notre émission soit un dialogue, un dialogue intime entre vous et moi et si possible un dialogue intime entre vous et vous-même.
Comprendre comment je guéris mes patients
Je voudrais que vous entriez dans mon cabinet et comme si vous étiez invisible silencieux vous vous installiez à côté de moi, preniez une loupe magique et regardiez ce qui se passe à l'intérieur de ma tête et de mon cœur de thérapeute.
Vous comprendrez alors comment j'écoute et guérit mes patients.
Vous verrez ainsi ce que 50 années de pratique m'ont appris.
Un psychanalyste, utilise un outil pour soigner les patients : son inconscient
Un psychanalyste soigne ses patients grâce non seulement à ce qu'il sait à ce qu'il fait ou à ce qu'il dit mais grâce surtout à ce qu'il est. Et j'ajoute à ce qu'il est inconsciemment.
En effet au-delà de la technique qu'il emploie un psychanalyste et je devrais dire tout est la pute quelle que soit son orientation un psychanalyste dispose d'un instrument capital délicat et incomparable sa propre personne c'est-à-dire ce qu'il est au plus profond de lui-même et qu'il ignore.
Or nous avons un nom pour désigner ce qui est le plus profond nous-mêmes et que nous ignorons ce nom c'est justement l'inconscient.
L'inconscient, c'est quoi ?
Qu'est-ce que l'inconscient
L'inconscient est une force la force irrépressible qui est à l'intérieur de chacun de nous à l'intérieur de moi, à l'intérieur de vous qui est en train de m'écouter une force qui décide de nos choix cruciaux du choix de la femme ou de l'homme avec lesquels nous partageons notre vie du choix du métier que nous exerçons et qui nous confère une identité sociale ou même du choix de la ville du village ou de la maison que nous aimons et dans laquelle nous habitons.
Touche des choix heureux ou malheureux que nous croyons voulus ou dû au hasard alors qu'en vérité ils nous ont été dictés par notre inconscient.
Voici donc ce qu'est l' inconscient : il est la part ignorée de nous-mêmes qui détermine ce que nous sommes et ce que nous faisons.
L'inconscient du thérapeute détermine ce qu'il est face au patient
Et quand nous agissons comme thérapeute, il détermine ce que nous sommes devant chaque passion qui souffre et nous parle.
C'est pourquoi si vous me démandiez comment travaille un psychanalyste je vous répondrai qu'un psychanalyste travaille et guérit ses patients avec son outil le plus précieux.
Ce qu'il est au plus profond de lui-même son inconscient.
Et j'ajoute son inconscient instrumental.
Mais attention.
L'inconscient d'écoute du thérapeute est un inconscient sublimé
L'inconscient avec lesquels travaille le psychanalyste n'est pas son inconscient personnel à l'état ordinaire.
Mais son inconscient sublimé je ne sais pas comment l'appeler autrement son inconscient sublimé. Oui notre inconscient de psychanalyste est un inconscient modelé pétri est repétri par de longues années de pratiques
Un inconscient façonné aussi par l'étude passionnée d'une théorie que nous ne cessons de mettre à l'épreuve de l'expérience.
C'est donc avec son inconscient, son inconscient de thérapeute, un inconscient assouplit, réceptif et raisonnant qu'un psychanalyste travaille et soigne ses patients.
C'est concrètement comment est-ce que je travaille que vous le découvrirez tout au long de nos émissions
Context du podcast
Mais dès aujourd'hui je vous en donnerai un aperçu. On vous présentant l'exemple d'une séance avec un patient que j'ai nommé l'homme en noir.
A ce propos, lorsque vous m'entendrez raconter l'histoire d'un patient, je le ferai avec beaucoup de respect pour celui qui a enduré la souffrance et qui m'a fait confiance.
Ce sont d'anciens patients que je ne vois plus et qui vont mieux.
Bien sûr j'ai demandé à chacun d'eux de m' autoriser à reprendre son histoire en changeant son nom ainsi que tout détail qui pourrait l'identifier.
Structure du podcast
Venons-en donc à notre récit.
Nous allons procéder de la façon suivante dans une première partie. Vous verrez ce qui se passe dans la tête d'un psychanalyste lorsqu'il écoute son patient.
Nous verrons qu'il descend lui-même et qu'on remontant à la surface il communique aux patients ce qu'il vient de trouver au fond de lui-même.
Dans la seconde partie je vous montrerai cette manière d'écouter un patient avec l'exemple de l'homme en noir.
Le but du psychanalyste est de soulager et de guérir
Mais avant de commencer, n'oublions pas, et n'oublions jamais, que le but de la psychanalyse est de soulager le patient de sa douleur et si possible de le guérir.
Voici mon idée : quand un psychanalyste écoute son patient avec son inconscient instrumental et lui adresse ensuite une parole émue, quand cela arrive, le patient modifie la mauvaise image qu'il a de lui-même et son état s'améliore.
Écouter
Mais allons doucement. Je viens d'utiliser le mot écouter. Que signifie écouter. Ecoutez son patient n'est pas une simple disposition d'esprit fut-elle la plus bienveillante. Non, écoutez c'est resté très concentré sur les manifestations verbales et non verbales du patient.
Non écoutez c'est resté très concentré sur les manifestations verbales et non verbales du patient. Écouter, c'est tout à l'opposé de l'attension flottante.
Considéré à tort comme un état d'inattention du thérapeute. Au contraire, écouter celui qui nous parle, c'est nous concentrer fortement sur ce qu'il nous dit.
Rappelons-nous la distinction entre le verbe entendre et le verbe écouter
Entendre c'est l'activité auditive de l' oreille qui capte les sons extérieurs qui la frappe ou les voix qui l'appellent.
Entendre est aussi synonyme de comprendre, c'est-à-dire attribuer un sens aux mots et aux phrases que l'on nous adresse.
Habituellement quand nous entendons ce qui nous est dit comme par exemple en ce moment vous qui m'entendez nous entendons la sonorité des mots et comprenons le sens des phrases prononcées.
Là nous entendons.
Mais lorsque nous écoutons, c'est tout autre chose. Lorsque nous écoutons, nous n'entendons rien. Nous sommes au-delà des sons et du sens.
En un raccourci je vous dirai que nous entendons les mots mais nous écoutons l'inconscient.
Justement lorsque le psychanalyste écoute tout focaliser qu'il est sur le patient, c'est le moment culminant de l'écoute ,c'est le moment culminant d'un processus que j'appelle processus de l'écoute.
Les cinq étapes
L'écoute n'est donc pas l'acte d'un instant mais un processus qui s'accomplit en cinq étapes.
1- Durant la première étape l'analyste observe, attentif le comportement et l'allure de son patient. La première étape de l'écoute donc : observation.
2- Ensuite lorsque son patient lui parle, le praticien essaie de comprendre le sens latent des paroles entendues et des attitudes observées. La deuxième étape est donc : compréhension.
3- Durant la troisième étape, étape culminante du processus de l'écoute, le psychanalyste écoute pleinement. C'est l'un des moments les plus passionnants de la relation analytique car c'est ici que l'inconscient du psychanalyste fusionne avec l'inconscient de l'analysant.
Je qualifie ces moments de décisif parce que c'est seulement à partir de la fusion intime des deux inconscients que la guérison devient possible.
Autrement dit si cette 3e étape cruciale n'a pas lieu la guérison est compromise et inversement je dirais que si à la fin de la cure l'état du patient c'est nettement amélioré, on peut en déduire que l'interpénétration des deux inconscients, s'est bien produite.
3e étape donc : écoute proprement dite
4- l'étape suivante, la plus difficile à expliquer, est celle où le thérapeute s'installe dans l'inconscient du patient, quand il ressent n'ont pas l'émotion que ressent le patient au moment même où il lui parle, mais l'émotion traumatiques que le patient a ressenti étant enfant, puis oublié. C'est l'étape de l'identification du psychanalyste d'aujourd'hui à l'enfant endolori de hier.
Je prends un exemple. Je suis devant une femme déprimée. Elle est triste et me dit que sa vie n'a plus de sens. Elle pleure. L'émotion palpable dans la science c'est la tristesse. Et bien je sens sa tristesse, mais je ne suis pas triste moi-même.
Si le patient se sent angoissé, je sens son angoisse sans être angoissée moi-même.
Mais ce n'est pas cette empathie qui est importante pour le psychanalyste que je suis.
Spontanément nous sommes tous enclin à prendre part à l'émotion vécue par l'autre. Nous partageons quotidiennement les douleurs et les joies de notre compagnon, de notre sœur, de notre mère ou de notre enfant.
Mais pour l'analyste c'est très différent. Le propre du psychanalyste consiste à ressentir l'ancienne émotion traumatique que le patient ne ressent plus aujourd'hui et qui pourtant est là en lui derrière l'émotion manifeste.
Certes je sens la tristesse de la patiente déprimée qui me parle mais en tant que psychanalyste je ressens derrière la tristesse la haine.
Sa haine, sourde, provoquée par une ancienne et terrible déception et surtout je sens la petite fille ou la jeune fille traumatisée de jadis.
Vous comprenez que dans cette étape l'analyste n'opère pas une simple empathie mais une double empathie.
C'est-à-dire qu'il sent l'émotion vécue par le patient qui est devant lui, mais aussi l'émotion traumatique vécue par l'enfant blessé que le patient recèle en lui.
Ça c'est la 4e étape comme je vous ai dit c'est la plus difficile à expliquer.
5- Nous arrivons enfin à la cinquième et dernière étape du processus de l'écoute. À présent l'analyste communique à son analysant l'émotion traumatique que lui analyste, attention, à expérimenter durant sa double empathie.
Cette communication au patient le soulage et l'oriente vers la guérison.
Cette cinquième étape nous l'appelons interprétation.
L'interprétation c'est la parole de l'analyste lorsqu'il traduit au patients avec des mots simples et suggestifs le vécu émotionnel que lui, attention, le vécu émotionnels que lui thérapeute a éprouvé lorsqu'il s'est identifié à l'enfant refoulé.
Pour résumer le processus de l'écoute, je dirais, le psychanalyste observe l'allure du patient.
Il essaye de comprendre ce qu'il dit. Il l'écoute pleinement. Il sent l'émotion vécue et l'émotion traumatique de son patient et finalement il lui communique son interprétation.
Venons-en maintenant à l'exemple concret de "l'homme en noir" qui vous montrera la manière dont j'écoute un patient.
L'homme en noir
L'homme en noir est un analysant, un jeune homme de 26 ans qui a cette particularité étrange de s'habiller en noir, tout en noir.
Depuis le 1er jour où je l'ai reçu en consultation, il porte un manquablement un costume noir. Toujours le même une chemise et une cravate noire et il se présente à ses séances avec son inévitable parapluie noir, ses gants et son porte-document tout aussi noir.
Je dois vous dire qu'à l'époque, car je ne reçois plus ce patient, son air lugubre gênait tous ceux qu'ils croisaient dans la salle d'attente de mon cabinet.
C'est un jeune homme aux cheveux soigneusement coiffés, dúne très belle allure, altier duquel émane une dignité mêlée à une souffrance profonde.
Il me consultait parce qu'il avait l'impression que rien n'aboutissait dans sa vie, que le temps s'était arrêté.
Au cours du premier entretien j'apprends qu'à l'âge de 6 ans, il perd tragiquement sa mère dans un accident de voiture. Mais à cette tragédie s'ajoutera un mensonge grave du père qui lui fera croire pendant un an que sa mère est partie en voyage. C'est-à-dire que pendant un an le petit garçon pensera que sa maman l'a abandonné.
Depuis ce drame, il n'est jamais parvenu à nouer des attaches affectives que ce soit avec un père froid et indifférent ou avec les autres membres de sa famille. Des attaches qui lui auraient permis de faire un deuil normal.
C'est-à-dire accepter peu à peu l'absence définitive d'une mère.
Dès les premières séances j'avais le sentiment de me trouver devant un être malade d'un deuil inaccompli, d'un deuil enclavé en lui comme un obscur noyau de lave pétrifiée.
Deux ans plus tard au cours d'une séance où il est allongé sur le divan, j'entends ces mots : depuis que ma mère est partie. Sans trop comprendre, je me sens appelé par ces paroles à me concentrer. Je me laisse aller à ce qui vient à moi. Je me fais en quelque sorte aveugle et en écho à cette phrase, depuis que ma mère est partie, s'éveille en moi une suite d'images que je décrirai à l'analysant au fur et à mesure de leur apparition.
J'interviens alors et ma parole prend la forme d'un récit qui va favoriser sa guérison.
Je vous précise tout de suite que les paroles que vous allez entendre sont celles-là même que j'ai communiquées au patient.
Une fois mon analysant partit, j'étais tellement impressionnée par ce que je venais de vivre que je me suis assis à mon bureau pour coucher sur les papiers les mots que je lui avais adressés durant la séance.
Voici ce que j'ai livré au patient.
Vous venez de dire "depuis que ma mère est partie" et en vous écoutant m'apparaît l'image d'une mère qui fuit sa maison en ouvrant précipitamment la grille, un petit garçon de 6 ans veut partir avec elle, comme s'il savait que sa mère s'en allait pour toujours. L'enfant lui crie : attends-moi maman, je viens avec toi. Et la mère sans se retourner de lui répondre, non non non tu restes, tu ne peux pas venir avec moi.
Malgré les suppliques de l'enfant, la mère s'en va inexorablement et le petit garçon court derrière elle. La mère court et lui court derrière. Elle court et il la suit, infatigable, toujours en courant, attaché à ses pas. Ainsi vont mère et enfants, l'un derrière l'autre sans jamais se rejoindre.
Et comme cela depuis des années, des années dans une poursuite sans répit. Jusqu'au jour où l'enfant voit la silhouette de sa mère s'éloigner se fondre dans la brume et disparaître à l'horizon.
Démuni et à bout de souffle, le garçon arrête de courir et renoncent finalement à rejoindre sa mère. Epuisée, il s'assiait sur le bas côté du chemin, reprend à l'aine. Et soudain, en observant ses mains et ses jambes, il découvre étonné qu'il n'est plus un enfant qu'il a grandi et qu'il est devenu un homme. Qu' Émotionnellement, il a aussi mûri parce qu'une vibre ni ne rêve plus comme un petit garçon.
Après avoir prononcé ces mots, je m'adresse directement au patients, il lui dit : vous voyez Gilles cet arrêt au bord du chemin où vous découvrez que vous n'êtes plus un enfant, mais un homme, c'est cela l'analyse, c'est le deuil de votre maman que nous sommes en train de faire ensemble.
Toutes ces paroles et toutes ces images que je viens de vous rapporter, je les ai communiqués au patient au fur et à mesure de ma perception interne.
Pendant que je parlais Gilles écoutait dans un silence compact. Entièrement suspendu à mon récit. Et à la fin de mon intervention, j'entendis son émotion étouffée par des sanglots retenus.
Moi-même en disant ces mots je me sentais entraînée par le flux résistible des images qui défilaient dans mon esprit.
Par la parole qui venait à moi et me traversait, je me sentais entraîné par la vivacité de mon identification avec l'enfant abandonné. J'étais et je me sentais l'enfant imaginaire, je vivais son déchirement.
Certes j'étais transportée par l'image par les mots et par l'émotion mais en étant totalement maître de mon intervention et conscient de ma dissociation, j'étais l'enfant et en même temps j'étais moi-même.
Par exemple, j'ai évité délibérément d'utiliser certains termes. A un moment, je me souviens, j'ai failli dire que la mère était partie au royaume des cieux.
Aussitôt je me suis ravisée en pensant qu'un tel cliché rendrait mon intervention inauthentique.
Si je vous fais part de cette retenue, c'est pour vous montrer combien mes mots bien qu'imprévisible étaient soigneusement choisis.
J'ai parlé vrai et je voulais que mon patient m'entende parler vrai.
Je vous précise que cette séance a ouvert la phase finale de la cure qui s'est terminée peu de temps après.
Aujourd'hui je ne vois plus Gilles. Mais je sais, car il me donne régulièrement de ses nouvelles, qu'il a fondé une famille et qu'il s'épanouit dans son travail.
Le cas de "l'homme en noir" reste pour moi une très belle expérience de la manière dont un psychanalyste écoute, interprète et conduit son patient à la guérison.
Le travail avec cet analysant m'a permis de constater une nouvelle fois que la plongée du psychanalyste à l'intérieur de lui-même, je dis bien la plongée, non pas au dehors, mais à l'intérieur de lui-même, l'analyste plonge au dedans de lui-même pour y rencontrer la souffrance de l'autre.
Vous imaginez, c'est à l'intérieur de moi que je rencontre l'autre. Et bien je vous le dis cette plongée à l'intérieur de soi est le plus puissant agent de guérison que je connaisse.
Conclusion
Le moment est venu de conclure. J'ai voulu vous montrer qu'un psychanalyste travaille avec son inconscient, avec un inconscient très particulier que j'appelle l'inconscient instrumental. Inconscient bien différent de son inconscient personnel. C'est un inconscient professionnel qui s'est bonifié à force de capter, de ressentir et traduire en images et en mots les émotions étouffées des patients.
Or cet organe, c'est inconscient instrumental, cet organe capteur, identificateur et traducteur ne peut opérer que si nous faisons silence en nous.
Aussi lors de l'écoute, descendons au dedans de nous-mêmes et faisons le vide en nous.
Plus profond sera le sol que nous aurons touchés, plus forte sera l'impulsion qui nous fait rebondir la surface et y trouver les mots justes pour dire aux patients qu'elle est sa souffrance et l'en soulager.
L'écoute du psychanalyste est cette plongée en lui-même et la psychanalyse est cette impulsion génératrice de guérison.
Vous venez d'être le témoin de la manière dont j'écoute mes patients.
Lors des prochains épisodes je vous raconterai d'autres histoires vraies, tirées de ma pratique.
Après l'écoute de chaque podcast, vous pourrez m'envoyer vos questions sur notre page l'inconscient sur Franceinter.fr. J'y répondrai avec plaisir tous les dimanches à 15h sur l'antenne de France Inter.